Depuis le 24 février dernier, Facebook a permis à ses utilisateurs de nuancer leurs réactions aux publications. Six emojis Facebook ou six icônes différentes pour réagir aux publications voient le jour.

Cette nouveauté découle d'un test de quatre mois dans six pays différents. Le leader mondial des réseaux sociaux a pris le temps de tester cette fonctionnalité qui faisait parler d'elle depuis un moment. L'objectif est de nuancer les réactions possibles des utilisateurs. Les tests ont pu déterminer quels types de réactions les gens voudraient le plus avoir.

Une palette de nuances pour réagir aux publications

Ainsi des emojis exprimant l'amour, le rire, l'étonnement, la tristesse et la colère s'affichent, en plus du classique pouce levé. Cette sélection s’appuie sur l'analyse des habitudes d'abonnés dans des zones géographiques très différentes. Ces icônes ne sont pas forcément celles qui sont les plus utilisées sur d'autres supports sociaux.

Pourquoi cette sélection? La première raison était de s’assurer de la neutralité des emojis. Ils doivent être le plus fédérateur possible. Aussi, ils doivent générer le moins d’interprétations différenciées. Cela limite la possibilité d’ambigüités interculturelles ou linguistiques. Un emoji présent au début du lancement ne s'est pourtant pas éternisé au sein de la sélection. En début de déploiement, "yay" était disponible. Il s'est avéré trop imprécis ou ambigu pour être compris, et utilisé.

Un choix de symboles proches des 6 émotions universelles

Les plus avertis d'entre nous auront noté un rapprochement avec les six (ou sept certaines classifications y rajoutant le mépris) émotions reconnues comme universelles : la joie, la tristesse, la colère, la peur, le dégoût, la surprise. Pourquoi universelle? Chacune de ces six émotions possède une expression faciale universelle. A savoir que tout individu quelle que soit son origine ou sa culture est capable de la reconnaître et de l'interpréter chez autrui.

Facebook se centre depuis le début sur le partage d'émotions positives. Le "like" est présent depuis 2009 sur le réseau social. D'ailleurs, malgré la demande récurrente de la communauté, Mark Zuckerberg a déjà indiqué qu'un bouton «Je n'aime pas» n'était pas «socialement valable ou bon pour la communauté».

Pas d'influence sur l'algorithme dans un premier temps, mais...

Dans l'immédiat, ces nouveaux emojis n'influenceront pas la façon dont les flux d'actualité sont gérés. A l'avenir, il est logique d'imaginer qu'ils vont contribuer à façonner les pages sur lesquelles vous naviguez quand vous êtes sur Facebook. Selon Sammi Krug, responsable Produits chez Facebook, ces nouvelles réactions sont «une opportunité pour les entreprises et les éditeurs de mieux comprendre comment les gens répondent à leur contenu sur Facebook». Et donc, à terme, aux administrateurs de pages Facebook de créer des contenus tenant compte des statistiques intégrant les réactions les plus courantes.

Ce qu'il faut retenir pour gagner en visibilité sur Facebook

En conclusion, ce qu'il faut retenir, c'est le socle-même sur lequel repose la visibilité des contenus sur Facebook: la viralité. Pour qu'un contenu devienne viral, il doit être partagé massivement. Ce qui pousse à partager du contenu c'est la reconnaissance voire la participation à une émotion vécue au niveau collectif. En tant qu'éditeur de contenus, adressez-vous au ressenti émotionnel de votre audience. Votre contenu sera partagé, donc visible. Reste à définir de quelles émotions vos contenus peuvent-ils se colorer?

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